Qui prétends nous donner des lois,a
Tel qu'un vieux prieur séraphique
Dans un cloître de Saint-François,
Cuistre imbécile et tyrannique,
Fait pour chanter à haute voix
Ton rituel soporifiqueb
Dans un couvent de Saint-François,
Sur moi tu n'auras point de droits.
Loin de ton ignorante clique,
Loin du plus stupide des rois,
Je vais oublier à la fois
La sottise de Mirepoix
Et la sottise académique.c
12. AU MÊME.
Potsdam, 1er septembre 1743.
Mon cher Rottembourg,
Vous recevrez ma lettre sur votre retour, à ce que je pense, car vous partez demain. Je souhaite de tout mon cœur que votre santé se remette tout à fait, car personne assurément n'y prend plus de part que moi. Vous aurez assurément vu, par le mémoire du comte
a Voltaire dit dans la même lettre : « Ce vilain Mirepoix est aussi dur, aussi fanatique, aussi impérieux que le cardinal de Fleury était doux, accommodant et poli. O qu'il fera regretter ce bonhomme! » L. c., p. 147.
b Voltaire dit dans ses vers
Au roi de Prusse
(édit. Beuchot, t. XIV, p. 410) :Pour ce Boyer, ce lourd pédant,
Diseur de sottise et de messe, etc.;
c Voyez t. XVII, p. 274.