<XVIII>Archives royales (F. 98. Bb), et les deux pièces annexées au numéro 5 proviennent de la même source (F. 110. N). Huit de ces lettres sont de Frédéric, et le numéro 3 seulement, de la princesse Jeanne-Élisabeth d'Anhalt-Zerbst.

IX. LETTRE DE FRÉDÉRIC A SIR ANDREW MITCHELL. (17 février 1762.)

Sir Andrew Mitchell, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la Grande-Bretagne à la cour de Berlin depuis le 11 mai 1756 jusqu'à sa mort, arrivée le 28 janvier 1771, fut le fidèle compagnon de Frédéric dans tout le cours de la guerre de sept ans.a Il naquit à Edimbourg le 15 avril 1708, et non à Aberdeen en 1710, comme nous l'avons dit par erreur t. XII, p. 224, où nous avons imprimé l'Épître à monsieur Mitchell, Sur l'origine du mal. Les Memoirs and papers of Sir Andrew Mitchell, by Andr. Bisset, Londres, 1850, deux volumes, sont une source précieuse pour l'histoire de la guerre de sept ans, et contribuent à faire connaître le caractère de Frédéric. C'est de cet ouvrage, t. II, p. 260-262, que nous avons tiré la lettre du 17 février 1762, dont le contenu est analogue à celui de la lettre de Frédéric à M. Gudowitsch, t. XVII, p. 405 et 406.

X. LETTRE DE FRÉDÉRIC AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL DE KROCKOW. (29 avril 1762.)

Cette lettre, que nous avons copiée sur l'original conservé par madame de Waldaw, née Ernst d'Ernsthausen, à Berlin, sert de supplément au t. XX, p. 195 à 198.


a Voyez t. V, p. 75; ci-dessous, p. 342; et l'Éloge de Mylord Maréchal, par d'Alembert, Paris, 1779, p. 80. Frédéric dit dans sa lettre au prince Guillaume son frère, de Potsdam, 12 mai 1756 : « Nous avons ici le Mitchell anglais, qui est un très-bon homme, qui paraît fort au fait des affaires de, son pays, et qui ne manque pas d'esprit. »