15. AU COMTE DE FINCKENSTEIN.
Le 25 novembre 1780.
La maladie de mon ministre d'État et de Cabinet de Hertzberg, votre collègue, me fait une peine infinie, et il aurait tous mes regrets, si effectivement il devait y succomber. Quoique les apparences semblent menacer les jours de ce patriote, j'aime à me persuader qu'il pourra en revenir encore; et ce qui favorise mes espérances, c'est qu'à l'ordinaire les Poméraniens sont d'une pâte plus solide que les autres, et par cela même plus capables de résister aux chocs qui ébranlent les constitutions ordinaires. Je forme des vœux bien sincères et ardents pour son prompt et parfait rétablissement, et j'en apprendrai la nouvelle avec un vrai plaisir.