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VIII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LA PRINCESSE JEANNE-ÉLISABETH D'ANHALT-ZERBST. (30 DÉCEMBRE 1743 - 14 MARS 1758.)[Titelblatt]

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1. A LA PRINCESSE JEANNE-ÉLISABETH D'ANHALT-ZERBST.

Berlin, 30 décembre 1743.



Madame ma cousine,

Je ne doute pas que vous n'ayez déjà appris, par des lettres qui vous seront parvenues de Pétersbourg, de quelle manière Sa Majesté Impériale de toutes les Russies désire ardemment que vous la veniez voir avec la princesse votre fille, et les arrangements qui ont été actuellement pris de la part de Sadite Majesté, pour fournir aux frais qu'il vous faudra faire pour un tel voyage.

La parfaite considération que j'ai pour vous, madame, et pour tout ce qui vous appartient, m'oblige de vous dire de quoi il s'agit proprement en ce voyage; et la confiance que j'ai en vos qualités estimables me fait espérer que vous ménagerez ce que j'aurai la satisfaction de vous dire sur une affaire dont la réussite dépend absolument d'un secret impénétrable. Dans cette confiance donc, madame, je ne veux plus vous cacher que, par l'estime que j'ai de votre personne et de la princesse votre aimable fille, j'ai souhaité de voir faire à celle-ci une fortune non commune, et que la pensée m'est venue s'il n'y avait pas moyen de la voir unie avec son cousin le grand-duc d'à présent de Russie.637-a

<638>J'y ai fait travailler actuellement, quoique dans le plus grand secret, dans l'espérance que cela ne vous sciait point désagréable; et quoiqu'on n'ait pas manqué d'y rencontrer quelques difficultés, surtout à cause de la proximité du sang qu'il y a entre la princesse et le grand-duc,638-a néanmoins on a trouvé les moyens de lever ces obstacles, et le succès de cette affaire a été jusqu'à présent tel, que j'ai tout lieu d'en espérer une heureuse issue, pourvu que vous vouliez y prêter votre consentement, et agréer le voyage que S. M. I. vous propose. Mais comme il n'y a que très-peu de personnes qui sont instruites du véritable sujet de ce voyage, et qu'il est d'une nécessité absolue que le secret en soit bien gardé, je crois que Sadite Majesté Impériale aimera fort que vous en fassiez un mystère en Allemagne, et que vous preniez même un soin tout particulier pour que le comte de Czernichew, son ministre à Berlin, n'en ait connaissance; aussi, pour masquer d'autant plus votre voyage, S. M. I. paraît souhaiter que M. le Prince votre époux n'en soit pas pour cette fois, et que vous le commenciez avec la princesse votre fille, en faisant un tour à Stettin, pour vous mettre de là en chemin vers Pétersbourg, sans en parler en Allemagne. Outre cela, je viens d'être averti que S. M. l'Impératrice avait actuellement ordonné de vous faire remettre par le comptoir prussien qui est à Pétersbourg dix mille roubles pour l'équipage et pour les frais du voyage, et qu'à votre arrivée à Pétersbourg vous trouveriez encore mille ducats prêts pour achever le voyage à Moscou, mais qu'elle désire en même temps que quand vous y serez arrivée, vous disiez de n'avoir entrepris ce voyage pénible que pour remercier de bouche S. M. l'Impératrice des bontés éclatantes qu'elles a eues pour monsieur votre frère et en général pour toute la famille. C'est tout, madame, ce dont je vous puis avertir à présent; et comme<639> je me tiens assuré que vous en userez avec toute la discrétion imaginable, je serais infiniment flatté si vous vouliez donner votre agrément sur tout ce que je viens de vous mander, et me marquer par quelques mots de réponse ce que vous en pensez. Je vous prie, au reste, d'être persuadée que je ne discontinuerai point de m'employer à vous être utile dans l'affaire dont il s'agit, et de me croire avec des sentiments d'estime,



Madame ma cousine,

Votre très-bon cousin,
Federic.

2. A LA MÊME.

Berlin, 6 janvier 1744.



Madame ma cousine,

Je ne doute nullement que ma lettre du 31639-a du mois de décembre passé ne vous soit bien rendue. La part sincère que je prends à tout ce qui peut avancer les intérêts de votre maison m'oblige de vous dire que, selon tous les avis qui me sont venus depuis ce temps-là de Pétersbourg, l'affaire en question est en si bon train, qu'il y a tout lieu d'espérer qu'elle parviendra à sa maturité, pourvu que le secret en soit présentement bien ménagé, et que vous vouliez presser votre départ vers Moscou autant qu'il sera possible, pour ne perdre point des moments si favorables. Je vous prie d'être assurée des sentiments d'estime avec lesquels je suis, etc.

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A L'IMPÉRATRICE ÉLISABETH DE RUSSIE.640-a

Berlin, 30 décembre 1743.



Madame ma sœur,

Je n'ai pu voir partir la princesse de Zerbst et son aimable fille sans me servir de cette occasion pour réitérer à V. M. I. les sentiments de mon parfait attachement. J'ose lui recommander la mère et la fille comme des personnes qui me sont véritablement chères, et du mérite desquelles je puis répondre à V. M. I. La jeune princesse réunit avec tous les enjouements et la gaîté de son âge les talents de l'esprit et les mérites du cœur. Je me flatte que V. M. I. sera contente de son choix, et qu'elle voudra bien avoir de la bonté pour ces deux princesses, qui assurément ne s'en rendront pas indignes. Je suis avec tous les sentiments de la plus parfaite estime,



Madame ma sœur,

de Votre Majesté Impériale
le très-bon frère et fidèle allié,
Federic, R.640-b

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3. DE LA PRINCESSE JEANNE-ÉLISABETH D'ANHALT-ZERBST.

Zerbst, 4 janvier 1744.



Sire,

Votre Majesté a prévenu d'une manière si glorieuse pour moi l'ouverture que je me préparais à lui faire, que je ne saurais assez lui témoigner, ainsi que des éclaircissements que V. M. me donne sur l'affaire qu'elle concerne, l'intérêt, Sire, que vous avez la bonté d'y prendre, et vos soins pour sa réussite, la plus vive reconnaissance.

V. M. doit avoir été informée par M. le comte de Podewils d'une lettre venue pour moi de Pétersbourg, que ce ministre a fait remettre au comptoir des postes, à Berlin, pour m'être envoyée par une estafette.

C'est cette lettre, Sire, qui, en me donnant les premières lumières des intentions de S. M. I. de toutes les Russies à l'égard de mon voyage avec ma fille en sa cour, m'a donné lieu de me douter de la chose du monde à laquelle je ne pouvais assurément pas m'attendre.

Je crois inutile de remettre cette lettre à V. M., pour lui éviter l'ennui de détails dont V. M. sait déjà les principaux, et d'autres uniquement relatifs au trajet.

La parfaite vénération que j'ai toujours eue pour V. M., et, s'il m'est permis de lui parler ainsi, ma profonde estime, me portèrent du premier moment à l'en instruire; autorisée en ce principe par un avertissement de bonne part, je me trouve trop heureuse d'avoir pour confident un prince vraiment grand, qui aux titres d'ami et d'allié d'une souveraine à laquelle j'ai des obligations infinies réunit celui de mon protecteur et de ma famille dans une aussi importante affaire. Dans ce sentiment, Sire, je me fais une loi d'obéir aux conseils dont il plaira à V. M. de m'honorer.

<642>Je conçois entièrement, Sire, la conséquence du secret que V. M. me recommande; ce m'a cependant été un devoir si essentiel, par mille et mille raisons qui se comprennent plus facilement qu'elles ne se dépeignent, d'en mettre M. le Prince, de la discrétion duquel une mûre expérience répondait d'ailleurs, que je ne crois pas en être blâmable.

Le Prince ayant consenti, cette traite en effet épouvantable pour une troupe de femmes, préférablement par la saison où nous sommes, ne m'effraye pas; mon parti est pris, et, fermement convaincue que ceci est un coup de la Providence, je le suis pareillement qu'elle m'aidera à surmonter de périlleuses difficultés auxquelles bien des gens ne tiendraient pas.

La feinte du voyage à Stettin, que V. M. a bien voulu me proposer, nous a paru un masque d'autant plus sûr, que M. le Prince, qui, si V. M. le permet, m'accompagnera jusque-là, avait résolu avant cela d'y faire un tour, passant par Berlin, où nous ne nous arrêterons qu'autant de temps qu'il m'en faut pour rendre mes devoirs aux reines et à la maison royale, parce que, si j'y manquais, cela pourrait donner matière à ruminer aux curieux, et que la coutume que nous avons eue depuis quelques années de nous rendre au carnaval rendra le public moins attentif à cette démarche.

Je ne saurais, Sire, encore déterminer positivement le jour de notre départ d'ici, par deux raisons : l'une, que s'il était entrepris subitement après l'arrivée de cette estafette, qui, dans une bicoque comme ceci, a fait du fracas, cela pourrait faire penser des parents et des voisins; l'autre, que je ne saurais me dispenser, soit pour notre équipement, soit pour d'autres détails, de certains arrangements indispensablement nécessaires, qui ne sauraient se terminer qu'en plusieurs jours. J'espère qu'ils le seront vers jeudi ou vendredi de la semaine prochaine; en attendant, j'ose me donner la liberté de remettre à V. M. ma réponse en Russie, que je vous supplie très-humblement, Sire, de faire partir par une estafette.

<643>L'unique grâce qui me reste à demander à V. M. (qui lui paraîtra mesquine, mais que je lui fais en vue de marcher plus rapidement), c'est de vouloir bien donner ses ordres pour que je puisse trouver des chevaux de relais, pour mon argent, par toute la Poméranie et la Prusse. Le passe-port que V. M. en ferait expédier le serait pour la comtesse Rheinbusch, qui est le nom que S. M. I. m'a fait prescrire jusqu'à Riga, où je m'annoncerai pour recevoir l'escorte qui m'y est ordonnée.

Mon équipage sera aussi dénué d'apparence qu'il sera possible, et tout aussi propre à témoigner à S. M. I. le désir que j'ai d'agir scrupuleusement selon ses ordres qu'à marquer à V. M. l'état que je fais de ses gracieux avis et le respect avec lequel je suis,



Sire,

de Votre Majesté
la très-humble et très-obéissante
Jeanne-Élisabeth.

4. A LA PRINCESSE JEANNE-ÉLISABETH D'ANHALT-ZERBST.

Berlin, 10 janvier 1744.



Madame ma cousine,

La lettre que je viens de recevoir de votre part, en date du 4 de ce mois, m'a causé un contentement infini, tant pour les sentiments de confiance que vous mettez en moi que pour la façon dont vous pensez sur l'affaire connue. Comme cette affaire continue d'être dans un fort bon train, j'ose vous prier, madame, de vouloir fixer le jour<644> de votre départ au plus tôt possible, pour profiter d'autant mieux des circonstances présentes et de l'empressement que S. M. I. de toutes les Russies témoigne de vous voir auprès de soi. Je vous prie d'être persuadée que je ne discontinuerai point de m'intéresser de mon mieux pour les intérêts de votre famille, et que je saisirai avec plaisir toutes les occasions où je pourrai vous marquer les sentiments d'estime avec lesquels je suis, etc.

5. A LA MÊME.

Berlin, 18 décembre 1744.



Madame ma cousine,

Je viens de recevoir avec une satisfaction infinie la lettre que vous m'avez écrite,644-a en date du 27 de novembre passé. Très-sensible à toutes les assurances que vous me donnez sur l'amitié que S. M. I. de toutes les Russies continue à me porter, et que, pour ses intérêts naturels, elle ne se laissera point entraîner à des démarches opposées, malgré les préjugés que nos envieux tentent de jeter à la traverse, je ne saurais que vous en être fort obligé et vous prier de vouloir bien entretenir cette incomparable impératrice dans ces sentiments, en l'assurant, aussi souvent que l'occasion s'y présente, de mes sentiments invariables de cultiver l'union étroite qui règne si heureusement entre nous, et que je préférerai toujours son alliance et son amitié à celle de toute autre puissance du monde.

Le rétablissement de la santé de M. le grand-duc m'a autant réjoui que j'ai eu de satisfaction de ce que madame la grande-duchesse644-b<645> s'est souvenue de moi; aussi vous prié-je de les assurer de toute ma considération, et que je ne discontinuerai point à faire des vœux pour la conservation des jours de personnes si estimables et si chères. J'en fais de même pour vous, madame, et vous prie d'être assurée que rien n'égalera les sentiments de l'estime la plus parfaite et de l'amitié la plus cordiale avec lesquels je serai à jamais, etc.

A L'IMPERATRICE ÉLISABETH DE RUSSIE.

Berlin, 25 janvier 1744.



Madame,

Le tendre attachement, le dévouement personnel et les liens dans lesquels je me trouve engagé avec V. M. I. comme ma plus chère alliée, m'obligent de l'avertir des complots dangereux que ses ennemis trament contre sa personne sacrée et contre le grand-duc son neveu. Je n'aurais pas la conscience en repos, si je ne l'en informais, et ne la conjurais en même temps de daigner prendre toutes les mesures nécessaires à la conservation de sa personne et à l'affermissement de son trône.645-a Je la conjure de croire que je m'y intéresse plus que qui que ce puisse être, et j'ai ordonné à mon ministre de Mardefeld d'entrer dans un plus grand détail, et d'expliquer, et d'informer V. M. I. de tout ce qui est parvenu là-dessus à ma connaissance.

Je ferai constamment des vœux pour son règne heureux, et personne n'y contribuera avec plus de plaisir et d'ardeur que,



Madame ma sœur,

de Votre Majesté Impériale
le bon frère et fidèle allié,
Federic, R.

<646>

A LA MÊME.

Schweidnitz, 6 décembre 1744.



Madame ma sœur,

J'ai appris avec bien de la douleur les intrigues artificieuses dont se servent mes ennemis pour détruire la bonne union qui règne avec la Russie et la Prusse.646-a J'espère que V. M. I. n'ajoutera pas foi aux insinuations malicieuses de la Saxe, et qu'elle apprendra à connaître la perfidie de cette cour, qui, n'étant assurément pas attachée au gouvernement de V. M. I., ne désire que de la brouiller avec ses véritables et fidèles amis. L'électeur de Saxe manque dans celte occasion à tous ses devoirs envers l'Empereur; il manque à ce qu'il doit à sa pairie, en jetant de l'huile dans le feu de la guerre, et bien loin d'entrer avec moi dans l'œuvre de la pacification de l'Allemagne, il s'efforce à augmenter ce malheureux incendie. Il est sur le point de m'attaquer, et je dois compter en ce cas sur l'assistance de V. M. I., qui me l'a si solennellement promise. Mes intentions n'ont été, dans cette guerre, que de tirer l'Empereur du triste état où l'avait mis la reine de Hongrie en lui enlevant son électorat, de venger la façon injurieuse dont cette princesse en a agi envers V. M. I. par le ministère du marquis de Botta,646-b et de rétablir la paix en Allemagne; sans quoi le joug de la maison de Hongrie serait devenu plus dur et plus insupportable qu'il ne fut du temps de Charlemagne et de Charles-Quint. Je suis sûr que V. M. I. entrera dans un plan aussi salutaire, et que l'intrigue des Saxons ne l'abusera pas sur un but aussi juste et équitable qu'est le mien. J'estime l'amitié et l'alliance de V. M. I. au-dessus de toute autre liaison, et je me flatte qu'elle sera de plus en plus convaincue qu'elle ne peut avoir de plus fidèle allié que, etc.

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6. A LA PRINCESSE JEANNE-ÉLISABETH D'ANHALT-ZERBST.

Breslau, 14 mars 1758.



Madame ma cousine,

La lettre que Votre Altesse m'a faite, du 6 de ce mois, n'a pu que m'être fort agréable, parce que, outre la satisfaction que je ressens d'en recevoir de votre part, elle me fournit l'occasion de m'expliquer naturellement avec vous comme avec une amie bien estimée sur ce qui fait d'ailleurs le sujet de votre lettre.

Douterez-vous, madame, un moment des égards et de l'estime que je vous garde invariablement, après toutes les complaisances, si j'ose les citer, que j'ai toujours eues pour V. A.? Jamais je n'ai ressenti une plus grande satisfaction que lorsque j'ai pu vous en donner des témoignages, autant que cela a dépendu de moi.

L'affaire arrivée dernièrement au sujet du de Fraigne647-a doit être envisagée comme un accident malheureux; mais je remets à votre pénétration et à votre discernement même s'il pouvait me convenir et si je devais voir avec indifférence qu'un étranger, dont je savais à n'en pas douter qu'il faisait le métier d'espion, restât à dos de mon armée pour avertir les Français et leur trahir tout ce qui se passait dans les quartiers de mes troupes. Voudrait-on attribuer aux Français ce qu'ils n'ont pas voulu s'arroger eux-mêmes, savoir, qu'ils sauraient établir de nouveaux usages à la guerre, contraires à ceux qui depuis tout temps ont été pratiqués? Et n'ai-je pas eu tout lieu d'être surpris, madame, de ce qu'on a voulu accorder gîte à de pareilles gens à la cour de Zerbst, et les protéger, malgré les réquisitions que je fis faire; ce qui me mit dans la nécessité de l'en faire partir de gré ou de force, afin de n'avoir plus derrière moi un homme si pernicieux,<648> et au sujet duquel il faut indispensablement encore, pour ne vous rien cacher, que je le fasse garder quelque temps au moins, pour ne pas lui laisser le loisir d'exécuter ses mauvaises intentions, qu'il a fait éclater depuis longtemps contre moi. J'avoue que la protection qu'on avait accordée au personnage à votre cour m'inspira pour quelques moments des soupçons, comme si, contre toute mon attente, les sentiments de V. A. à mon égard avaient pu souffrir quelque altération. Je me persuade cependant du contraire, et vous prie d'être assurée que les miens envers vous ne se changeront jamais, et qu'en toutes occasions je marquerai à V. A. et au prince régnant votre fils tous les égards possibles, que je cultiverai votre amitié avec soin, et que je serai avec l'estime et la considération la plus parfaite, etc.


637-a Voyez t. III, p. 31-33. En 1773, Frédéric recommanda de même à l'impératrice Catherine II la princesse de Hesse-Darmstadt (t. VI, p. 63 et 134) et, en 1776, la princesse de Würtemberg (l. c., p. 136 et 137; voyez aussi la correspondance de Frédéric avec le prince Henri, du 9 mai au 1er octobre 1776).

638-a La princesse Sophie-Auguste-Frédérique d'Anhalt-Zerbst et le grand-duc de Russie avaient pour aïeuls les ducs Chrétien-Auguste et Frédéric IV de Holstein-Gottorp, qui étaient frères.

639-a Du 30.

640-a Cette lettre était annexée en copie à la précédente.

640-b Voyez t. XVI, p. 195, et ci-dessus, p. 356, 454 et 619.

644-a De Moscou.

644-b A partir du 10 juillet 1744, jour des fiançailles, la princesse Sophie-Auguste-Frédérique d'Anhalt-Zerbst fut nommée Altesse Impériale et grande-duchesse Catherine-Alexiewna. Le mariage fut célébré le 1er septembre 1745.

645-a Voyez t. III, p. 33.

646-a Voyez t. III, p. 26.

646-b L. c., p. 23 et suivantes.

647-a Voyez t. IV, p. 178.