<181> vous, il faut que je puisse être sûr et certain que vous savez vous conduire. Vous assurant que je suis avec tendresse, mon cher frère, etc.

17. DU PRINCE HENRI.

Berlin, 28 juin 1752.



Mon très-cher frère,

Si quelque chose me reste à désirer après les bontés et grâces que vous avez eues pour moi, c'est de vous donner des preuves de ma reconnaissance.a Je souhaiterais que vous pussiez lire au fond de mon cœur; vous y verriez gravés les sentiments les plus tendres et respectueux. Tant que je vivrai, mes soins et mes désirs se borneront à me rendre digne de ces soins généreux que vous avez eus pour moi, et de vous marquer partout l'empressement, la soumission et le respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, mon très-cher frère, etc.

18. AU PRINCE HENRI.

Le 2 (novembre 1753).



Mon cher frère,

Je suis charmé de vous voir penser si sagement sur vos propres intérêts. Il est sûr, mon cher frère, qu'une économie modérée, qui


a Le prince avait épousé, le 25 juin, la princesse Wilhelmine de Hesse.