<218> au vôtre pour l'augmenter. Je vous embrasse cordialement, vous assurant de la tendresse infinie et de tous les sentiments avec lesquels je suis, etc.
54. AU MÊME.
(Rammenau) 2 octobre 1758.
.... Je reçois, le ciel en soit loué! des lettres de Baireuth qui me rendent l'espérance. Voilà, mon cher frère, un rayon de soleil à travers un épais nuage. Je vous avoue que l'espérance me fait plaisir, et que si je n'y trouve pas une consolation parfaite, du moins je jouis de l'illusion tant qu'elle dure. Je suis avec bien de la tendresse, mon cher frère, etc.
55. AU MÊME.
Bautzen, 8 (octobre 1758).
Mon cher frère,
Vous pouvez compter que Daun avec toute son armée est entre Hochkirch et Löbau; le prince de Durlach est du côté de Reichenbach, et Loudon à Hochkirch même; de sorte que vous n'avez plus rien à appréhender de ce côté-là. Vous n'avez que les cercles, que je vous abandonne. Le général de Ville s'est retiré du pays de Glatz sur Patschkau. Voilà toutes mes nouvelles. Le maréchal Keith me join-