<603>Je forme les vœux les plus sincères pour votre conservation, mon très-cher frère, en vous rendant grâce pour les fruits que vous avez daigné m'envoyer, étant, etc.
413. AU PRINCE HENRI.
(17 avril 1786.)
Mon très-cher frère,
Je ne saurais vous dire grand' chose de ma personne, si ce n'est que la Faculté m'a fait promener en carrosse pour prendre l'air. Cela m'a fort affaibli, et ne m'aide de rien. Je suis bien loin de pouvoir monter à cheval. Ma faiblesse est une extinction de forces d'une machine usée qui s'affaisse. Si toutes ces promenades continuent à m'épuiser au lieu de me soulager, je me ménagerai ces choses, qui ne sont que des peines perdues. Ce sera, mon cher frère, au mois de janvier de 1787 que les cours impériales s'aboucheront à Cherson,a comme on me le mande; mais l'Impératrice marque peu d'empressement pour cette entrevue. Mon abattement, mon cher frère, m'empêche de vous en dire davantage; je me borne à vous assurer du tendre attachement et de la haute considération avec laquelle je suis, etc.
a Cette entrevue n'eut lieu que le 23 mai 1787.