<659> de vous voir. J'avais espéré de pouvoir aller à Berlin le jour de naissance de mon frère Henri; je suis obligé d'y renoncer, à cause de mes infirmités. Cela m'oblige, mon cher frère, d'avoir recours à vos offices obligeants. Voulez-vous bien inviter, le 18, mon frère Henri au château, et tenir lieu de l'hôte à table le midi et le souper également, comme au bal? Tout est ordonné; il n'y manquera que ma personne, que je vous prie de représenter, et de marquer à notre frère tout ce que vous pourrez de plus tendre et de plus affectueux; je ne vous donnerai certainement pas un démenti. Vous ajouterez cette obligation à celles que je vous ai déjà, vous assurant de toute la tendresse et de tout l'attachement avec lequel je suis, etc.
70. AU MÊME.
Le 17 mai 1776.
Mon très-cher frère,
J'aurai le plaisir de vous voir après-demain, le 19 de ce mois, à Spandow. Ayez la bonté, mon cher frère, de faire sortir les régiments à onze heures. Je vous prie de rester à cheval, car je ne suis pas encore en état de pouvoir marcher à pied; et si nous pouvions dîner au rez-de-chaussée, cela me ferait grand plaisir, car je monte et descends les escaliers avec beaucoup de peine. Je vous demande pardon, mon cher frère, de ce petit détail de mes infirmités; mais, quoique je fasse tout ce qui m'est possible, mes forces ne répondent pas encore à ma bonne volonté. Je suis avec toute la tendresse imaginable, etc.