<XIII> (sans lieu d'impression ni nom de libraire), cent six pages in-8. Il a été réimprimé sous le litre de : Relation des Prinzen von Preussen aus einer Handschrift der Manheimer Bibliothek (jetzt Münchener Centralbibliothek), dans les Beyträge zur Geschichte und Litteratur, vorzüglich aus den Schätzen der pfalzbaierischen Centralbibliothek zu München. Herausgegeben von Joh. Chr. Freyherrn von Aretin. München, 1805, t. IV, p. 71-112 et 161-178. Cette réimpression vient d'être reproduite à part sous le titre de : Beitrag zur Geschichte des Feldzugs von 1757, mitgetheilt von J. Heilmann, Königlich Baierschem Oberlieutenant. Berlin, 1854, soixante-trois pages in-8.

Les Anekdoten de 1769 furent remises en français et imprimées en 1771, puis reproduites trois fois l'année suivante. Voici les titres de ces quatre éditions :

1o Lettres secrètes touchant la dernière guerre, de main de maître. Divisées en deux parties. A Francfort, aux dépens de la Compagnie des libraires, 1771, deux cent trente-deux pages in-8. La première partie (p. 1-92) est intitulée : Anecdotes pour servir à l'histoire de Brandebourg et à l'éclaircissement de la dernière guerre.

2o Lettres secrètes touchant la dernière guerre, de main de maître. Divisées en deux parties. Nouvelle édition. A Francfort, et se trouve à Amsterdam, 1772, cent quarante-six pages in-12. La première partie (p. 1-57) est intitulée : Anecdotes pour servir à l'histoire de la maison de Brandebourg et à l'éclaircissement de la dernière guerre.

3o Lettres secrètes touchant la dernière guerre, divisées en trois parties. Amsterdam, 1772. La première partie renferme la Relation du Prince de Prusse et les vingt-trois lettres dont il a été fait mention plus haut.

4o Recueil de lettres de S. M. le roi de Prusse, pour servir à l'histoire de la guerre dernière. Le tout enrichi de notes par un officier général au service de la maison d'Autriche. Leipzig, 1772.a Il faut remarquer qu'il existe sous ce même titre deux éditions, l'une de quatre-vingt-dix-huit et de cent quatre-vingt-deux que Frédéric désignait la guerre que Tempelhoff a nommée le premier, en 1783, la guerre de sept ans. Voyez t. IV, p. III; t. VI, p. 86, 108, 109, 114, 116, 142 et 143; t. IX, p. 167 et 211; t. XXIII, p. 211; ci-dessous, p. 349 et 406.


a Cette édition doit avoir été imprimée à Deux-Ponts, quoique le frontispice porte Leipzig. Voyez la Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne, depuis 1770 jusqu'en 1782, par le baron de Grimm et par Diderot, seconde édition, Paris, 1812, t. II, p. 361. L'auteur de l'article y dit aussi : « J'ai quelques soupçons que cet Autrichien est M. le chevalier de Kéralio, qui, après avoir servi avec beaucoup de distinction en France, a présidé successivement à l'éducation du prince Charles et du prince Maximilien de Deux-Ponts. »