<157> laisse le temps de la réflexion pour éviter leur destruction totale. Je suis avec bien de l'estime, ma très-chère sœur, etc.
165. A LA MÊME.
Potsdam, 30 décembre 1745.
Ma chère sœur,
La part que vous prenez à tout ce qui regarde la reine de Hongrie me procure l'occasion de vous apprendre que nous venons de conclure la paix ensemble. Je me flatte, ma chère sœur, que cela vous sera d'autant plus agréable, que votre prédilection pour cette princesse ne se trouvera plus gênée par un reste de vieille amitié que vous me conserviez peut-être. Je profite de la même occasion pour vous souhaiter la nouvelle année avec beaucoup de prospérités, vous priant de me croire avec bien de l'estime, ma chère sœur, etc.
166. DE LA MARGRAVE DE BAIREUTH.
Le 15 janvier 1746.
Mon très-cher frère,
La paix que vous venez d'accorder à la reine de Hongrie est un événement des plus heureux, et je doute que toutes vos victoires vous fassent plus d'honneur que la modération que vous témoignez dans