<264> approbation. Il doit venir ici vers le mois de septembre; je l'aime d'avance, parce qu'il appartient à une sœur que j'aime tendrement. Je me flatte, ma chère sœur, que le Duca mettra à présent fin à ses voyages, et que la Duchesse pourra se reposer tranquillement de toutes les tournées qu'elle a faites. Le frère cadet va se marier,b comme vous savez; on griffonne à présent le contrat de mariage, et cela fera une lignée protestante. Je crains que le Louisc ne fasse une sottise; on m'écrit de France qu'il a eu dessein d'entrer dans le service de l'Impératrice. Il est bien léger, pour ne pas dire fou; je n'augure rien de bon de lui. Je vous embrasse mille fois, ma chère sœur; les eaux que je prends m'empêchent de vous en dire davantage. Soyez sûre que mon cœur et ma personne sont à vous avec un éternel dévouement, étant, ma très-chère sœur, etc.
264. DE LA MARGRAVE DE BAIREUTH.
Le 29 juin 1753.
Mon très-cher frère,
Je compte ce jour parmi les heureux, puisque j'ai la satisfaction de vous assurer des sentiments de mon cœur. J'ai fait une petite trêve avec les eaux, mes crampes et maux ayant rompu celle que j'avais faite avec eux. Ma cure me paraîtrait insupportable, me privant si souvent du plaisir de vous écrire, si je n'espérais que, en la continuant,
a Le duc de Würtemberg.
b Le prince Frédéric de Würtemberg épousa, le 29 novembre 1753, la princesse Frédérique-Dorothée-Sophie de Brandebourg-Schwedt. Voyez t. IV, p. 131, et t. VI, p. 251, nos 21 et 22.
c Second frère du duc de Würtemberg.