<VIII> avec le prince Henri, conservée aux Archives de l'Etat; le no 344 provient des Beiträge zur neueren Geschichie, par Frédéric de Raumer, t. II, p. 464 et 465; le no 347, enfin, des Œuvres du Philosophe de Sans-Souci, nouvelle édition. Neufchâtel, 1760, t. IV, p. 201-204.a
La margrave de Baireuth a inséré dans ses Mémoires une de ses lettres et sept de Frédéric. L'autographe de la première de celles-ci, qu'elle donne dans son premier volume, p. 259 et 260, se trouve dans le tome Ier du manuscrit du Prince royal. C'est notre no 1; cette lettre est datée de Cüstrin, 1er novembre 1730. La seconde (Mémoires, t. II, p. 25 et 26) n'est autre chose, selon nous, que notre no 6, de Ruppin, 5 septembre 1732, refait de souvenir par la Margrave. La troisième (ibid., t. II, p. 249 et 250) est la principale partie de notre no 39, du 2 juillet 1736. La quatrième (ibid., t. II, p. 290) est un fragment de notre no 68, du 30 septembre 1739. L'autographe de la lettre de la Margrave (ibid., t. II, p. 294) ne s'est pas retrouvé. La sixième pièce, prétendue réponse du Roi à la précédente, a été composée par la princesse Wilhelmine d'après l'original de notre no 77, du 10 avril 1740, qu'elle a totalement défiguré. Enfin, le tome Ier des Mémoires présente, p. 193, une lettre de Frédéric, de 1730, et, p. 329 et 330, le sommaire d'une autre lettre du même, dont nous n'avons pu retrouver les originaux. Nous donnons sous notre texte, imprimé exactement d'après les autographes, les variantes des Mémoires, ou plutôt les altérations que la Margrave s'est souvent permis de faire subir aux lettres qu'elle a insérées. Il faut remarquer que l'édition de Brunswic de ces Mémoires a fidèlement reproduit le manuscrit de leur auteur; la seule lettre où celui-ci ait éprouvé quelques changements est celle de l'année 1736; le plus important de ces changements consiste dans la substitution du mot espère au mot pourra, t. II, p. 249, ligne 3 du bas.
Dans les premières années de ce commerce épistolaire, les lettres de Frédéric trahissent une grande inexpérience, soit pour le fond, soit relativement au style. Mais l'étude, à laquelle il se livrait avec ardeur, ses relations avec M. de Suhm, b avec M. Jordan,c et surtout les correspondances suivies qu'il entretenait avec plu-
a Voyez t. XIII, p. 193.
b Voyez t. XVI, p. 273 et suivantes, et t. XXV, p. 507.
c Voyez t. XXV, p. 521 et 522, et ci-dessous, p. 52.