<XXVII>légation russe), en été rue Guillaume, dans le palais qui appartient aujourd'hui à Son Altesse Royale le prince Albert. Ce séjour habituel dans la capitale lui procurait l'avantage de jouir souvent de la société du Roi son frère, qui aimait sa conversation, et qui même, pendant la guerre de sept ans, l'invita quelquefois à venir le voir. Les correspondances et les poésies de Frédéric donnent un agréable témoignage de la cordiale intimité qui régnait entre lui et sa sœur Amélie.
Les sept poésies adressées à cette princesse par le Roi se trouvent t. XII, p. 48, 64, 161 et 169, et t. XIII, p. 22, 37 et 89.
Notre recueil renferme trente-trois lettres, dont dix-sept de Frédéric. Nous lirons vingt-trois de ces pièces des Archives de la maison royale, et les nos 6, 9 et 12-15 des Archives de Darmstadt, qui en conservent des copies faites pour la landgrave Caroline. Quant aux nos 27-30, nous les devons à feu madame la comtesse Henriette d'Itzenplitz-Friedland. Nous avons omis, comme n'offrant pas les caractères de l'authenticité, la lettre de Frédéric, de l'année 1778, qui se trouve dans le Göttingisches Historisches Magazin von C. Meiners und L. T. Spittler, Hanovre, 1788, t. III, p. 453. D'ailleurs, les éditeurs de ce recueil ont tiré la pièce dont il s'agit d'une source fort suspecte, les Lettres historiques, politiques et critiques sur les événements qui se sont passés depuis 1778 jusqu'à présent (par le chevalier Metternich, de Cologne), Londres (Cologne), 1788, t. I, p. 116. On sait que Frédéric Nicolaï, dans les Anekdoten von Kônig Friedrich II, 1792, cahier VI, p. 208, a déclaré supposées les pièces contenues dans les neuf ou dix volumes de ces Lettres historiques qui avaient paru jusqu'alors.
Berlin, 3 avril 1855.
J.-D.-E. Preuss,
Historiographe de Brandebourg.