141. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH.
Breslau, 18 mars 1744.
Ma très-chère sœur,
J e suis bien aise que tout se soit passé à votre satisfaction aux promesses de ma nièce, et je ne doute point que le reste de l'affaire ne se termine de même. Je dois aussi vous donner part que le prince royal de Suède a demandé ma sœur Ulrique en mariage, et que les noces se feront au mois de juillet, après quoi elle partira pour la Suède. Vous voudrez bien faire mes excuses chez la chère Frédérique de ce que je ne lui réponds point; mais j'ai ici beaucoup d'affaires qu'il faut cependant mettre à fin dans le peu de temps que je reste ici. Je vous prie de me croire à jamais, ma très-chère sœur, etc.
Voudriez-vous bien faire mes compliments au Margrave?