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7. AU MÊME.

Liegnitz, 12 août 1758.

Vous sentez, mon cher, comme vous le devez nos pertes; je souhaite que vous n'en fassiez jamais d'aussi sensibles. Toutes les calamités fondent sur nous. Celles de la mort de nos proches sont irréparables; pour les autres, avec beaucoup de courage et de persévérance on en vient à bout, et l'on n'en a que les soins et la peine, choses qu'il ne faut pas mettre en compte lorsqu'il s'agit du bien et du salut de la patrie.