9. AU DUC FERDINAND DE BRUNSWIG.
Elsterwerda, 8 septembre 1758.
Monsieur mon cousin,
J'ai vu par la lettre de Votre Altesse, du 2 de ce mois, que Sa Majesté Britannique vient de lui accorder une pension annuelle de deux mille livres sterling. J'ai été charmé de voir que la reconnaissance ait porté ce prince à s'acquitter par là en quelque sorte envers elle des obligations essentielles qu'il a à V. A., qui certes a bien mérité, par les services qu'elle a rendus à Sa Majesté Britannique, la susdite pension, et même une plus forte. Je lui en fais, en attendant, mon compliment, et je suis avec cette estime qu'elle me connaît pour elle, monsieur mon cousin, etc.