« <XIV>envoie, mon cher, mes occupations du quartier d'hiver. Je vous prie que cela ne passe pas au delà de mon neveu. »a Le second titre se trouve à la troisième page, en tête de la pièce même. Les deux titres et le texte sont de la main d'un secrétaire. Le Roi, en relisant la copie, a rayé (p. 170, l. 20 de notre édition) le mot montré, et mis au-dessus : indiqué. On lit au haut de la première page les mots : Prés. ce 25 janvier 1759, de la main du duc Ferdinand.
Le manuscrit original, que nous reproduisons, est conservé aux archives de l'état-major de l'armée, dans la correspondance du Roi avec le duc de Brunswic, année 1769, volume 336, p. 61-82.
Les Réflexions furent publiées pour la première fois dans l'ouvrage, Tactique et manœuvres des Prussiens. Pièce posthume, par M. le D. de G. (le duc de Gisors), avec quelques lettres et réponses du roi de Prusse à M. le baron de La Motte Fouqué, son lieutenant-général (sans nom de libraire, ni lieu d'impression), 1767, quatre-vingt-six pages. Ce livre contient, p. 45, la Lettre du roi de Prusse au lieutenant-général Fouqué en lui envoyant ses Réflexions sur la Tactique et sur quelques parties de la guerre, Breslau, le 23 décembre 1758; p. 46-74, l'écrit même qui nous occupe, daté de Breslau, 21 décembre 1758, et intitulé : Réflexions sur quelques changements dans la façon de faire la guerre. A la page 75 est insérée la lettre de M. de Fouqué au Roi au sujet des Réflexions, Léobschütz, le 2 janvier 1759. Enfin, l'on trouve, p. 84-86, la réponse du Roi, du 9 janvier 1759. Ces quatre pièces ont été souvent réimprimées; dans les Mémoires du baron de La Motte Fouqué, publiés par M. G.-A. Büttner, t. I, p. 45-71, la pièce principale porte le titre de : Réflexions sur quelques changements à introduire dans la façon de faire la guerre. Mais les éditions antérieures à la nôtre sont incomplètes et inexactes.
On peut consulter, relativement aux Réflexions, dans notre t. XX, p. 129 à 134, nos 9, 11 et 12, la correspondance de Frédéric avec le général Fouqué.
a Le prince héréditaire de Brunswic.