<68> puisse être contraire en façon quelconque aux engagements qui subsistent entre le roi de Pologne et Sa Majesté Très-Chrétienne par le traité qui a été conclu entre eux le 21 d'avril 1746. En foi de quoi, j'ai signé cette déclaration, et y ai apposé le cachet de mes armes. Fait au camp de la Grande Commanderie, ce etc.

X. EXTRAIT DE L'INSTRUCTION DU GÉNÉRAL D'ARNIM POUR SA MISSION DE PÉTERSBOURG, DATÉE LE 19 FÉVRIER 1750.

b. Après cela, le général d'Arnim peut insinuer qu'on se souviendrait de quelle façon Sa Majesté avait fait déclarer depuis longtemps par ses ministres à Pétersbourg, le comte de Vicedom et le sieur de Pezold, son inclination d'accéder au traité de Pétersbourg du 22 mai 1746, et qu'on avait trouvé que la question an était si étroitement liée à celle du quomodo, qu'on ne pouvait pas décider l'une sans l'autre.

c. Que, dans la négociation sur la question quomodo, on avait rencontré toutes sortes de difficultés, comme cela paraît plus amplement par le Mémoire du ministère russien en date du 3 janvier 1748, servant de réponse au Mémoire des ministres du Roi du 14/25 septembre 1747; mais que Sa Majesté se flattait de l'amitié de Sa Majesté l'impératrice de Russie et des bonnes intentions du ministère de Russie, qu'on n'exigerait rien d'elle qui surpasse ses forces, et qu'on ne demanderait pas autrement son accession que sous la condition qu'on ne la chargerait de rien qu'elle ne fût pas capable d'effectuer; qu'on