<X> Silésie, en y annexant un détachement dans le comté de Glatz, pour couvrir la frontière; ceux de Schmuckseiffen et de Löwenberg, pour couvrir la frontière de la Lusace; la position de la Hotzeplotz, pour couvrir la Haute-Silésie; le camp que nous avons occupé près d'Olmütz l'année 1758; le camp de Wisoka, près de Nachod; celui de Linay, en Bohème; ceux de Bunzelwitz, Pülzen, Siegroth, Neisse, le Zeiskenberg; les hauteurs de Bärsdorf et de Dittmannsdorf, etc.
Il est très-probable que les généraux autrichiens ne s'écarteront pas de la méthode du maréchal Daun, qui est sans contredit la bonne, et qu'à la première guerre, on les trouvera aussi attentifs à se bien poster qu'ils l'ont été dans celle-ci. Cela m'oblige d'observer qu'un général fera mal s'il se précipite d'attaquer l'ennemi dans des postes de montagnes ou dans des terrains coupés. La nécessité des conjonctures m'a forcé quelquefois d'en venir à cette extrémité; mais lorsqu'on fait une guerre à puissances égales, on peut se procurer des avantages plus sûrs par la ruse et par l'adresse, sans s'exposer à d'aussi grands risques. Accumulez beaucoup de petits avantages : leur somme en fait de grands. D'ailleurs, l'attaque d'un poste bien défendu est un morceau de dure digestion : vous pouvez facilement être repoussé et battu; vous ne l'em-