<II> p. 489 et 491); et dans les Mémoires du général Fouqué, par Büttner (t. II, p. 218). L'Éloge de Voltaire fut annoncé par le Roi à d'Alembert dans le courant de septembre 1778, et il lui fut envoyé plus tard (Œuvres posthumes, t. XV, p. 109; t. XII, p. 35).
Les Éloges de Jordan, de Goltz et de La Mettrie furent lus à l'Académie des sciences par le conseiller intime Darget : celui de Jordan le 24 janvier 1746; celui de Goltz, d'après les Berlinische Nachrichten, le 30 mai 1748; celui de La Mettrie le 24 janvier 1752. L'Éloge de Stille et celui de Knobelsdorff furent lus par l'abbé de Prades, l'un le 24 janvier 1753, l'autre le 24 janvier 1754. Le professeur Thiébault lut ceux de Voltaire et du prince Henri, le premier le 26 novembre 1778, et celui-ci le 30 décembre 1767, anniversaire de la naissance du prince dont on déplorait la perte. Comme Formey, secrétaire perpétuel, avait déjà prononcé devant l'Académie l'Éloge de Duhan, il ne fut pas fait lecture de celui dont le Roi était l'auteur.
Selon M. de Catt, le Roi écrivit l'Éloge de Voltaire du 14 septembre au 15 octobre 1778, aux camps d'Altstadt, de Trautenbach et de Schatzlar, éloigné de sa bibliothèque; c'est ainsi que, dans sa jeunesse, voyageant dans la province de Prusse, il avait achevé son Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire aux haras de Trakehnen, le 10 août 1739.
Le Roi a fait imprimer la plupart de ces Éloges dans l'Histoire de l'Académie royale des sciences et belles-lettres, savoir : ceux de Jordan et de Duhan, Année 1746, p. 457 et 475; celui de Goltz, Année 1747, p. 9; celui de La Mettrie, Année 1750, p. 3; celui de Stille, Année 1751, dernière section, intitulée Classe de belles-lettres, p. 152; enfin, celui de Knobelsdorff, Année 1752, p. 1. L'Éloge du prince Henri et celui de Voltaire parurent séparément, à Berlin, l'un chez Voss, 1768, l'autre chez Decker, 1778, in-8, après avoir été lus à l'Académie. On sait déjà que les Éloges de Jordan et de Goltz furent réimprimés dans les Œuvres du Philosophe de Sans-Souci.
L'Éloge de Duhan a été omis dans le troisième volume des Œuvres de Frédéric II, publiées du vivant de l'Auteur, où il devrait naturellement se trouver