<VII>« Cet opuscule, comme le Roi le dit dans sa lettre à Voltaire, du 17 février 1770, roule sur des idées dont on trouve le germe dans l'Esprit d'Helvétius et dans les Essais de d'Alembert. L'un écrit avec une métaphysique trop subtile, et l'autre ne fait qu'indiquer ses idées. »

L'Essai de Frédéric parut d'abord dans l'Histoire de l'Académie royale des sciences et belles-lettres. Année 1763. A Berlin, 1770, p. 341-354. Nous en avons emprunté le texte à l'édition spéciale qu'en publia le Roi sous le titre de : Discours prononcé à l'assemblée ordinaire de l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Prusse, le jeudi 11 janvier 1770. Berlin, chez Chrétien-Frédéric Voss, 1770, trente-deux pages in-8. En tête du traité même, p. 3, se trouve le titre que nous lui donnons.

IX. DIALOGUE DE MORALE A L'USAGE DE LA JEUNE NOBLESSE.

Le Dialogue de morale a été écrit pour le corps des cadets de Berlin. Le Roi confia au lieutenant-général de Buddenbrock, chef de ce corps, le soin de faire imprimer en même temps le texte français et la traduction allemande dont Ramier est l'auteur.

Cet écrit parut le 29 mars 1770 (Ellis, Original letters. Second series. London, 1827, t. IV, p. 527), sous le titre de : Dialogue de morale à l'usage de la jeune noblesse. A Berlin, chez G.-J. Decker, imprimeur du Roi, 1770, trente-sept pages petit in-8. Le Roi l'envoya à d'Alembert et à Voltaire.

On conserve aux archives royales du Cabinet (Caisse 365, K) le manuscrit du Roi, auquel il a mis de sa main le titre de Catéchisme de morale à l'usage de la jeune noblesse, cinq pages et un quart in-4, sans date de rédaction.

Ce manuscrit diffère en plusieurs passages de l'édition originale, que nous