<VIII>suivons ici parce qu'elle a été imprimée sous les yeux de l'Auteur. Les éditeurs des Œuvres de Frédéric II, publiées du vivant de l'Auteur, t. II, p. 365-386, se sont permis beaucoup de changements arbitraires.
X. LETTRE SUR L'ÉDUCATION.
La Lettre sur l'Éducation, du 18 décembre 1769, se rattache par sa date et par son contenu au Dialogue de morale; et tout comme le Roi avait remis le Dialogue au lieutenant-général de Buddenbrock, en sa qualité de chef du corps des cadets, de même il donna la Lettre sur l'éducation au ministre d'État de Münchhausen, le 17 avril 1770, avec l'ordre d'en prescrire l'usage dans les universités. Voyez Friedrich der Grosse als Schriftsteller, par J.-D.-E. Preuss, p. 204-206.
Nous reproduisons l'édition originale, qui a pour titre : Lettre sur l'éducation. Berlin, chez Chrétien-Frédéric Voss, 1770, trente-deux pages in-8. En tête du traité, p. 3, on lit ces mots : Lettre d'un Génevois à M. Burlamaqui, professeur à Genève. Les éditeurs berlinois ont suivi le même texte dans les Œuvres de Frédéric II, publiées du vivant de l'Auteur, t. II, p. 339-364, mais en faisant, de leur propre autorité, de nombreux changements au style.
L'éducation de la jeunesse est un sujet sur lequel Frédéric aime à revenir. Voyez son ordre de Cabinet du 5 septembre 1779, adressé au ministre d'État baron de Zedlitz, et imprimé dans les Anekdoten von König Friedrich II. von Preussen. Herausgegeben von Friedrich Nicolai. Berlin, 1791, cahier V, p. 33-40.