<X>Frédéric a dirigé contre l'auteur du Système de la nature et contre celui de l'Essai sur les préjugés une apostrophe fulminante qui commence par ces vers :
Allez, vils artisans de fraude et de mensonge,
Répandre sur les rois tout le fiel qui vous ronge :
Vos efforts insensés sont désormais perdus, etc.
XIII. DISCOURS DE L'UTILITÉ DES SCIENCES ET DES ARTS DANS UN ÉTAT.
Le Roi, voulant rendre un hommage délicat à sa sœur, la reine douairière Ulrique de Suède, qui assistait à la séance académique du 27 janvier 1772, y fit lire le Discours de l'utilité des sciences et des arts dans un État (Thiébault, Mes souvenirs, t. I, p. 100-107, et 109). Il le fit paraître immédiatement après, sous le titre de : Discours prononcé à l'assemblée extraordinaire et publique de l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Prusse, en présence de Sa Majesté la reine douairière de Suède, le lundi 27 janvier 1772. A Berlin, chez Chrétien-Frédéric Voss, 1772, vingt-quatre pages in-8.
Cet écrit s'élève avec force contre le Discours de Rousseau qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon, en l'année 1750, sur cette question proposée par la même Académie : Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs. Vers la fin du morceau, l'Auteur reproduit quelques-unes des idées de ses Réflexions sur les Réflexions des géomètres sur la poésie. Voltaire et d'Alembert en reçurent des exemplaires.