<XXXIII>plusieurs copies; l'Éditeur croit pouvoir se reposer sur la scrupuleuse exactitude avec laquelle elles ont été prises.
Nous avons soigneusement collationné tous les écrits déjà imprimés, lettres, poëmes ou traités, dont les autographes se trouvent aux archives, ou que nous nous sommes procurés ailleurs.
D'après ce qui vient d'être dit, il serait complétement inutile, et même impossible, d'appeler le public à contrôler les travaux de l'Éditeur; mais ces mêmes manuscrits et les copies originales resteront toujours comme un témoignage à présenter à la critique et aux juges compétents; les particuliers en possession des manuscrits originaux, pourront d'ailleurs s'assurer facilement de la fidélité de notre travail en comparant les pièces imprimées avec les pièces manuscrites qu'ils ont entre les mains; et, s'il arrivait que, pour un motif quelconque, l'on désirât acquérir la même certitude, il serait toujours aisé de s'adresser aux possesseurs. Bien que l'exactitude de l'Éditeur comme historien n'ait jamais été mise en doute, il croit cependant devoir en offrir une dernière garantie, en faisant appel à tous les possesseurs ou conservateurs publics des manuscrits qui ont servi à cette édition, et en les priant de ne pas craindre de faire parvenir leurs observations au public par la voie des journaux, s'ils remarquaient de l'incurie ou des infidélités dans notre édition. Quant aux textes de quelques traités philosophiques, de la collection des Poésies posthumes et de quelques autres poëmes, ainsi que de correspondances entières, que, dans le manque de manuscrits originaux, nous nous sommes vu dans la nécessité d'emprunter aux précédentes éditions de Bâle ou de Berlin, ou aux éditions partieulières des correspondances, nous devons déclarer que nous n'en acceptons pas la responsabilité. Nous indiquons ces emprunts dans nos Avertissements, et ne garantissons pas que le texte n'en ait point été altéré par les différents éditeurs, c'est-à-dire, selon eux, amélioré : nous le donnons tel qu'ils nous l'ont transmis. Les éditions originales des Œuvres du Roi seront au besoin une preuve de la conscience avec laquelle nous les reproduisons. Les écrits dont il n'existe ni autographes, ni copies retouchées par l'Auteur, et dont aucun passage, dans la Correspondance, ne