CONGÉ DE L'ARMÉE DES CERCLES ET DES TONNELIERS.
Adieu, grands écraseurs de rois,
Grands héros bouffis d'arrogance,
Délégués de ce roi de France
Qui croit m'asservir sous ses lois;
Adieu, Turpin,a Broglie,b Soubise,a
Et toi, Saxon,1 dont les exploits
Sont couronnés par la sottise,
Aussi fou, quoiqu'à barbe grise,
Que tu le parus autrefois
Près du Timoc qui t'éternise.
1 Le prince de Saxe-Hildbourghausen, battu en Hongrie au bord du Timoc. [C'est le maréchal comte de Khevenhüller qui fut battu près du Timoc, le 28 septembre 1787; le prince Joseph de Saxe-Hildbourghausen avait éprouvé le même sort à Banjaluka en Bosnie, le 4 août précédent. Voyez t. I, p. 193 et 196, et t. IV, p. 166 et 167.]
a Le Roi parle déjà de ces deux officiers supérieurs français t. IV, p. 162, 166, 168 et 170.
b Le comte François de Broglie, colonel, mentionné ici, fut blessé mortellement et fait prisonnier à Rossbach; il mourut le lendemain à Mersebourg. C'était le troisième fils du maréchal duc de Broglie, dont il a été fait mention t. II, p. 108, et t. XI, p. 90. Voyez aussi t. IV, p. 115 et 212.