<130>Stoïcien (t. XII, p. 181), de l'Épître au comte Hoditz (ci-dessus, p. 69), de l'Épitre au baron de Pöllnitz (ibid., p. 110) et de l'Épitre à mademoiselle de Knesebeck (ibid., p. 114), se rapprochent tellement du texte de l'édition de 1788, que nous nous bornons à en donner les variantes à la fin de ce volume. Les quatre derniers de ces manuscrits se trouvent aux archives royales du Cabinet; ils sont tous de l'écriture d'un secrétaire, et corrigés par le Roi. Quant à l'Ode au prince Ferdinand de Brunswic sur la retraite des Français en 1758, il ne sera pas hors de propos d'ajouter quelques mots sur son histoire. Le manuscrit original de cette poésie, d'où nous avons tiré les variantes, est conservé aux archives du grand état-major de l'armée, à Berlin (M. 2. B. h. Correspondenz des Königs mit dem Herzog Ferdinand in den Friedensjahren. 1765). A la fin de la pièce, écrite par un secrétaire du Roi, on lit ces mots de la main du copiste : Fait à Grüssau, le 6 avril 1758; le Roi y a ajouté : Corrigé le 26 février, à Potsdam, 1765, et plus bas : Fr. L'auguste Auteur a aussi écrit de sa main, par courtoisie, à ce qu'il semble, et comme dédicace, les mots Ode au prince Ferdinand, tout au haut de la première page, à gauche du titre que le secrétaire avait mis en tête de la pièce. Enfin, on lit, sous l'inscription du Roi, cette note du prince Ferdinand : « Reçu le soir du 8e mai 1765 des propres mains de Sa Majesté le roi de Prusse, au concert. »
A ce volume est joint le fac-similé du commencement de l'Ode à mon frère Henri, rédaction du 4 octobre 1757.
Berlin, le 31 mai 1849.
J.-D.-E. Preuss,
Historiographe de Brandebourg.