<84>Et loin de ses complots, à l'abri de ses brigues,
Vous jouirez enfin des charmes de la paix.
Ah! puissiez-vous, ma sœur, oublier pour jamais
Vos ennuis, vos chagrins, vos revers et vos pertes,
Par des prospérités à l'avenir couvertes!
A l'abri des malheurs, dans un tranquille cours,
Puissiez-vous voir couler le reste de vos jours
Au sein de l'amitié! C'est le bonheur suprême;
Ce sont les vœux, ma sœur, d'un frère qui vous aime,
(Janvier 1772.)