SCÈNE V.
LE MARQUIS, LA RÉJOUISSANCE, L'ARCHITECTE.
LE MARQUIS.Entrez.
L'ARCHITECTE, avec de grands rouleaux de papier.Monsieur, je viens vous apporter les plans de votre nouvelle maison de campagne, tous dessinés d'après le dernier goût.
LE MARQUIS, avec un ton suffisant.Montrez-nous un peu. Rien ne fait tant fleurir les arts que les bâtiments.
(On déroule les plans.)
L'ARCHITECTE.Monsieur, voici le vestibule, voilà la salle; ce sont ici vos garde-robes, et voilà vos appartements. Vous serez logé comme un roi.
LE MARQUIS.Où est le cabinet?
L'ARCHITECTE.Le voilà, monsieur.
LE MARQUIS.Il est trop petit, et la salle est trop grande.
L'ARCHITECTE.Mais, monsieur, il faut que les salons soient grands, et les cabinets doivent être petits de leur institution.
LE MARQUIS.Vous n'y entendez rien; je veux qu'ils soient à la mode.
L'ARCHITECTE.Mais, monsieur, ils le sont.
LE MARQUIS.Non, vous dis-je, ils n'y sont pas. Ne voyez-vous point qu'un