<291>routinées, et qui, de plus, possèdent tout le dictionnaire néologique.

LE MARQUIS.

Que ne te devrai-je pas, cher vicomte, pour une si bonne connaissance!

LE VICOMTE.

Ce sera demain que je prétends t'introduire. Quelques affaires m'obligent à présent de parler à une dame qui loge ici, dans la maison. Adieu, marquis, à demain.(Il sort.)

LE MARQUIS.

Ne pourrais-je t'accompagner?

LE VICOMTE.

Mon cher ami, cela est impossible; il faut que je sois seul.

LE MARQUIS.

Serviteur, vicomte, j'attends impatiemment que tu t'acquittes de ta promesse.

SCÈNE VIII.

LE MARQUIS, LA RÉJOUISSANCE.

LE MARQUIS, à son valet.

Tu vois à présent, misérable, tu vois que je suis perdu, si mon intrigue avec Julie ne réussit pas. Julie n'est pas belle, elle n'est pas agréable; mais qu'elle est applaudie lorsqu'elle chante sur le théâtre! et que de jeunes gens désirent sa jouissance! C'est une conquête digne de moi que celle d'une personne que tout le public admire.

LA RÉJOUISSANCE.

Gare que le public ne fasse davantage. Mais vous dites qu'elle ne vous plaît pas, et .. et .. et vous voulez en faire votre maîtresse! Est-ce donc pour vous que vous la prenez, ou pour le public?