<301>Madame, je suis ravi de ce que vous daignez m'accepter pour votre gendre, et j'espère ....

BARDUS.

Mon neveu, je vous donne ma terre de Sainte-Marthe en dotation, et de ce jour je vous en cède les revenus.

LE MARQUIS.

Mon oncle, je vous en aurai des obligations éternelles, et vous voudrez ....

VERVILLE.

Tu ne dis rien à ta promise?

LA RÉJOUISSANCE.

Voilà sûrement quelque nouvelle mode. Comment donc! mon maître se marie?

LE MARQUIS, à Adélaïde.

Mademoiselle, rien ne peut m'être plus flatteur que le consentement de madame votre mère à notre mariage, si ce n'est que vous ne vouliez y mettre le sceau par votre approbation.

ADÉLAÏDE.

Je n'ai d'autre volonté, monsieur, que celle de ma mère; ainsi je ne sais qu'obéir.

LE MARQUIS.

Promettez-moi en même temps, belle Adélaïde, de suivre en tout les charmes de la mode, d'y être toujours constamment et fidèlement dévouée, et d'imiter en tout les agréments et les prestiges de la nouveauté.

ADÉLAÏDE.

Je ferai tout ce que je pourrai, monsieur, pour gagner votre estime et pour vous plaire.

VERVILLE, au marquis.

TU lui demandes des choses dont tu auras lieu de te repentir : les