<XVI>diverses du Philosophe de Sans-Souci, t. III, p. 7, et dans le Supplément, t. III, p. 376. L'authenticité de cette pièce est constatée par Thiébault, Mes Souvenirs de vingt ans de séjour à Berlin, t. V, p. 252. La troisième réponse fait partie d'une lettre de Frédéric à Jordan. Voyez Œuvres posthumes de Frédéric II. A Berlin, 1788, t. VI, p. 319.

XX. ÉPITRE A LA REINE-MÈRE.

Nous tirons cette Épître, du 1er janvier 1746, de l'ouvrage intitulé Charakteristik Friedrichs des Zweiten, Königs von Preussen. Berlin, 1798, bei Unger, t. III, p. 294; et nous l'avons collationnée sur une copie manuscrite, conservée aux archives du grand état-major de l'armée, à Berlin, D. 24. 1709 bis 1760. Sammlung von Kriegsnachrichten aus dem 18. Jahrhundert. Nachlass von Schmettau (un gros volume in-fol.), p. 435.

XXI. AU COMTE ALGAROTTI, EN LUI ENVOYANT LA CLEF DE CHAMBELLAN ET L'ORDRE POUR LE MERITE.

Le comte Algarotti, après avoir vécu quelque temps à la cour de Dresde en qualité de conseiller intime de guerre, revint à Berlin vers la mi-mars 1747, et fut appelé à Potsdam et nommé chambellan du Roi le 11 avril de la même année. Le 2 mai suivant, les gazettes de Berlin annoncèrent que le Roi lui avait conféré l'ordre pour le mérite. Ce fut pour féliciter Algarotti sur la double distinction dont il était l'objet que Frédéric lui adressa cette poésie. Nous la donnons d'après l'autographe qui se trouve aux archives du Cabinet (F. 96, Ww).

XXII. VERS A D'ARNAUD.

François-Thomas-Marie Baculard d'Arnaud, né à Paris le 15 septembre 1718, arriva à Berlin au mois d'avril 1750, et quitta cette capitale le 21 novembre de la même année pour retourner en France, où il mourut le 8 novembre 1805.

Nous tirons ces Vers du Supplément aux Œuvres posthumes, t. III, p. 377. Ils firent quelque peine à Voltaire, comme on peut le voir par sa lettre au Roi, du 26 juin 1750.