<XXIV>Au Cap-Corse, 1774, p. 54. La notice suivante y est jointe : « J'ai vu une lettre du roi de Prusse à Paoli en réponse à celle où ce chef corse lui demandait des officiers; le Roi dit qu'il n'en avait pas besoin, que toute discipline mettait le Corse hors de sa sphère, qu'il ne s'agissait point d'attaquer, mais de bien se défendre, et que sur ce dernier point les Corses en savaient plus qu'aucune puissance au monde. Le portrait de Paoli gravé à Berlin, avec les vers suivants de main de maître, étaient joints à la lettre, etc. » Voyez Berlinische privilegirte Zeitung, 1769, den 15 April, no 45, p. 229.

Il est bon de remarquer que le Roi a écrit ces vers à peu près à la même époque que sa Choiseullade, c'est-à-dire dans un temps où il était si mécontent de la politique des Français, que, suivant les lettres de l'envoyé anglais Sir Andrew Mitchell, il alla jusqu'à manifester à table la satisfaction que lui causait l'issue malheureuse de leur première campagne contre la Corse sous le marquis de Chauvelin. Voyez Original letters, illustrative of english history, publiées par Sir Henry Ellis. Second series. London, 1827, t. IV, p. 522 et 524. Voyez aussi notre édition des Œuvres de Frédéric le Grand, t. IV, p. 255 et 256, et t. VI, p. 21, 22, 33 et 34.

XLVI. ÉTUDES ET VARIATIONS.

Les archives royales du Cabinet possèdent l'autographe des deux strophes de l'Ode de J.-B. Rousseau au comte de Sinzendorff corrigées par le Roi la veille de la bataille de Zorndorf. Ces strophes, de même que l'Imitation d'un passage d'Athalie, ont été imprimées dans la Vie de Frédéric II (par de la Veaux), Strasbourg, 1789, t. VI, p. 322, 323, 324. Voyez J.-D.-E. Preuss, Friedrich der Grosse als Srhriftsteller. Ergänzungsheft. Berlin, 1838, p. 58 et 59.

Quant à la Variation d'un passage de Zaïre, de 1781, nous l'avons tirée de l'ouvrage de C. de Seidl, Friedrich der Grosse und seine Gegner. Gotha et Erfurt, 1819, t. I, p. 34.

On trouve plusieurs variations semblables dans le corps même des poésies du Roi, p. e. t. X, p. 30, 70 et 263.

XLVII. LA CHOISEULLADE, FACÉTIE.

Cette Facétie (probablement de l'automne de l'année 1769) a été publiée dans le Supplément, t. I, p. 285-292, dont nous reproduisons le texte.