<180>sophie du bon sens, Commentaire sur Ocellus, sur Timée de Locres, Vie de l'empereur Julien; après les avoir examinés avec des personnes d'une piété éminente, et y avoir trouvé partout des assertions erronées, hérétiques, sentant l'hérésie, choquant les oreilles pieuses, malsonnantes, blasphématoires; en conséquence nous défendons à toute personne de notre diocèse de lire ou retenir lesdits livres, sous les peines de droit; nous dévouons l'auteur à l'anathème, où son partage sera avec Coré, Dathan et Abiram,a et voulons que notre présent mandement soit lu aux prônes des messes paroissiales des églises, villes et faubourgs de notre diocèse.
Donné à Aix, en notre palais épiscopal, le 15 mars 1766.
Antoine de Brancas,
évêque de Provence.
a Nombres, chap. XVI.