<XVI>Notre texte est une réimpression fidèle de l'édition originale. La leçon qui se trouve dans le Supplément aux Œuvres posthumes de Frédéric II, t. III, p. 241 à 246, porte en tête de la pièce la date inexacte de 1759. La seule variante qu'on remarque dans le texte même est une correction des éditeurs de Berlin.

L'Auteur fait mention de cette facétie dans sa lettre au marquis d'Argens datée de Landeshut, 12 mai 1759.

X. LETTRE D'UN SECRÉTAIRE DU COMTE KAUNITZ A UN SECRÉTAIRE DU COMTE COBENZL. Traduit de l'allemand.

Les héritiers de feu madame la comtesse d'Itzenplitz possèdent l'autographe de cette pièce, auquel correspond l'édition originale en quatre pages in-8, conservée aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D), et intitulée : Lettre d'un secrétaire du comte Kaunitz. à un secrétaire du comte Cobenzl. Traduit de l'allemand. A la fin de la pièce se trouvent les mots : A Liége, chez Bassompierre, libraire. 1758. Nous reproduisons exactement le texte de cette édition. La leçon que présente le Supplément, t. III, p. 232-238, est quelque peu corrigée. L'Auteur fait également mention de cette facétie dans la lettre au marquis d'Argens dont il a été parlé à la fin de l'article précédent.

XI. PANÉGYRIQUE DU SIEUR JACQUES-MATTHIEU REINHART, MAITRE CORDONNIER, PRONONCÉ LE TREIZIÈME MOIS DE L'AN 2899, DANS LA VILLE DE L'IMAGINATION, PAR PIERRE MORTIER, DIACRE DE LA CATHEDRALE. AVEC PERMISSION DE MONSEIGNEUR L'ARCHEVÊQUE DE BONSENS.

M. de Catt, lecteur du Roi, lui écrit de Breslau, le 21 janvier 1759 : « Voilà l'oraison funèbre; elle n'annonce pas des forces défaillantes. Tout y intéresse; la fin a fait sur moi une impression vive que n'a point produite celle de Bossuet. Le dirai-je? elle m'a attendri. » Il parle aussi de cet ouvrage dans ses Mémoires (manuscrits), à la date du 12 avril 1759 : « Sa Majesté, dit-il, dans le quartier d'hiver, composa l'oraison funèbre de Matthieu Reinhart, maître cordonnier; elle avait lu à Dresde les Oraisons de Fléchier et de Bossuet. C'est pour s'essayer dans ce genre et pour se moquer des oraisons funèbres qu'elle fit celle du cordonnier. »