<XVII>La première édition du Panégyrique (A Berlin, chez Haude et Spener), 1759, a vingt-quatre pages in-4. La même année, il en parut aussi une édition petit in-8, et l'année suivante une édition in-12. On en fit une contrefaçon en France, en 1759.
Voltaire parle de cette facétie dans sa lettre à Frédéric, du 22 mars 1759, et le marquis d'Argens dans celle qu'il lui écrivit le 27 mai 1760.
Frédéric écrit à d'Alembert, le 13 janvier 1782 : « J'ai fait dans ma jeunesse le panégyrique d'un cordonnier que je trouvai le moyen d'élever presque au niveau de cet empereur que Pline célébra si magnifiquement. » Luigi Diodati dit, à la page 9 de sa Vie de l'abbé Galiani, publiée à Naples en 1788, que Frédéric avait imité, dans son panégyrique du sieur Reinhart, l'Oraison funèbre du bourreau de Naples, par Galiani. L'abbé Ferdinand Galiani, conseiller du roi de Naples et auteur des Dialogues sur le commerce des blés (1770), composa en 1749, sur la mort du bourreau de Naples, un petit volume formé de pièces très-sérieuses de ton, qu'il attribuait à divers académiciens, afin de les tourner en ridicule en imitant leur manière et leur style.
A défaut de l'édition originale, nous reproduisons le texte du Supplément aux Œuvres posthumes, t. III, p. 251-292, après l'avoir collationné avec une autre édition de cette facétie, 1759, vingt-quatre pages petit in-4, édition où manquent, dans le titre, les mots : Avec permission de Mgr l'archevêque de Bonsens, ainsi que l'Approbation. Les variantes placées sous notre texte sont tirées de cette édition spéciale.
XII. LETTRE D'UN OFFICIER PRUSSIEN A UN DE SES AMIS, A BERLIN.
On conserve aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D) un exemplaire de l'édition originale de cette feuille volante, d'un peu plus de trois pages in-8, sans indication de lieu ni d'année. Le royal Auteur a corrigé de sa propre main, à la seconde page, ligne 7, une faute d'impression, en ajoutant les mots « l'effet que feront de là, » qui manquaient entre « jugez de » et « leurs, » et qu'on retrouve dans le Supplément aux Œuvres posthumes, t. III, p. 304, ligne 8; ce qui fait voir que les éditeurs de ce recueil ont tiré parti de l'exem-