<XXIII>Le marquis d'Argens fait l'éloge de la Relation de Phihihu dans sa lettre au Roi, du 17 avril 1760. Voyez la Correspondance entre Frédéric II et le marquis d'Argens, t. I, p. 152, 172, 175, 249, 250, et, dans notre édition des Œuvres de Frédéric, t. XII, p. 166, l'Épître au marquis d'Argens, en lui envoyant les Lettres de Phihihu.
Notre texte est une exacte reproduction de l'édition originale de cette pièce, qui parut sous le titre de : Relation de Phihihu, émissaire de l'empereur de la Chine en Europe. Traduit du chinois. A Cologne, chez Pierre Marteau, 1760, vingt-quatre pages in-8. Il existe un exemplaire de cette édition à la Bibliothèque royale de Berlin.
XXI. LETTRE D'UN OFFICIER AUTRICHIEN A UN DE SES AMIS, EN SUISSE.
L'autographe de cette pièce, inédite et sans date, fait partie de la collection du comte de Suchtelen. Nous pensons qu'elle a été composée vers l'an 1760.
XXII. LETTRE D'UN AUMONIER DE L'ARMÉE AUTRICHIENNE AU RÉVÉREND PÈRE SUPÉRIEUR DES CORDELIERS DU COUVENT DE FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.
Parmi les facéties authentiques contenues dans le Supplément aux Œuvres posthumes de Frédéric II. Cologne, 1789, t. III, on trouve, p. 332-347, une pièce intitulée : Lettre d'un aumônier de l'armée autrichienne au révérend père supérieur des cordeliers du couvent de Francfort-sur-le-Main, dans laquelle on découvre les astuces et les moyens criminels dont s'est servi le roi de Prusse pour gagner les batailles de Liegnitz et de Torgau. 1760. Nous n'avons pu en découvrir ni l'autographe, ni même une copie vérifiée, et il n'en est fait mention nulle part dans la correspondance de Frédéric. En revanche, cet opuscule a été attribué au marquis d'Argens par plusieurs contemporains, qui ont mis son nom sur le titre de leurs exemplaires, tant de l'original français que de la traduction allemande. Les catalogues de la Bibliothèque royale de Berlin et de plusieurs bi-