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2.a

Schönfeld, près de Dresde, 17 septembre 1758.

J'ai reçu avec plaisir votre lettre du 1er de ce mois, par laquelle vous me témoignez votre reconnaissance de la somme que je vous ai fait remettre en dernier lieu à titre d'indemnisation; et quoique je souhaiterais d'aider dès à présent vos paysans pour les remettre en état, selon que vous m'en priez, je me vois cependant obligé de différer là-dessus mes bonnes intentions jusqu'à ce que les Russes soient entièrement hors du pays, après quoi je ferai pour eux ce que mes facultés voudront pour lors me permettre. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.

Federic.

A la générale veuve de Wreech,
à Berlin.

3.a

Breslau, 14 janvier 1759.

La lettre que vous avez voulu me faire le 8 de ce mois m'est bien parvenue. Vous pouvez être persuadée que je suis véritablement pénétré de la situation où vous vous trouvez, et que je ressentirais la plus sensible satisfaction, si je pouvais vous soulager autant que je le souhaiterais. Mais je vous donne à penser si, pendant que je suis hors d'état de faire payer les appointements et les pensions de l'état civil, je puis avoir des capitaux à placer sur intérêts. Si j'avais de l'argent à avancer, vous pouvez compter que je vous fournirais la somme que vous demandez, non à deux pour cent, mais sans aucun intérêt. Les frais de la guerre présente me lient trop les mains, de sorte que ma bonne intention ne saurait être secondée des effets. Le soulagement de la Nouvelle-Marche en général et de la ville de Cüstrin m'a déjà


a De la main d'un secrétaire.