<28>suré, on prie qu'elle ait la grâce d'en rendre quelques morceaux déchirés à celui qui lui donnera l'argent en question. On doit aussi avertir qu'on a envie de la surprendre dans son quartier pour voir comme l'économie va. La politique veut qu'on ne s'éloigne pas beaucoup de la ville, etc.
2. A M. DE SECKENDORFF.
Je vous suis mille fois obligé de la lettre que vous avez la bonté de m'écrire. J'ai d'abord dit que l'on devait agrandir la table demain, pour que l'envoyé de l'Empereur fût bien reçu. Le livrea que vous avez eu la bonté de m'écrire est charmant, et je vous envoie dans un couvert la chansona que vous m'avez demandée. Je vous ai au reste mille obligations des soins que vous vous donnez, et vous pouvez bien croire que, quoique je ne suis de beaucoup de paroles, je n'en suis pas néanmoins avec beaucoup de considération, d'affection et d'estime,
Mon cher général,
Votre très-parfait ami et serviteur
Frederic.
3. AU MÊME.
Ruppin, 9 juillet 1732.
Mon très-cher comte,
Je vous envoie ci-joint quelques lettres que j'ai écrites au maréchal Harrach, au comte Daun et au colonel Baloies pour les prier
a Les mots livre et chanson désignent les cinq cents ducats et la quittance dont il est fait mention dans la lettre précédente.