<XII>ponses a été rangée par groupes, d'après les divers correspondants du Roi, les lettres avec leurs réponses respectives, en commençant par ceux avec qui ce commerce épistolaire a cessé le plus tôt, soit pour cause de décès, soit pour d'autres raisons. Ainsi la correspondance de Frédéric avec M. de Suhm cesse en 1740; celle avec Algarotti en 1764; celle avec d'Argens en 1769; celle avec Fouqué en 1778; celle avec Voltaire en 1778; celle avec d'Alembert en 1788; celle avec Condorcet en 1786. Nous donnons ces différentes correspondances dans toute leur intégrité, rangeant par ordre de date les lettres qui les composent, et nous pouvons, grâce à cette disposition, suivre le Roi dans toutes les phases de ses amitiés et de son développement moral et intellectuel.
A la suite des dix volumes de la correspondance de Frédéric avec ses amis, nous donnerons sa correspondance avec ses parents, en un volume; enfin sa correspondance allemande, en un volume.
Trente-deux de ses lettres en vers et prose (deux à M. Jordan, huit au marquis d'Argens, une à M. de Catt, et vingt et une à Voltaire) avaient été admises par l'Auteur dans ses Œuvres du Philosophe de Sans-Souci, ou dans la collection postérieure que nous avons intitulée Poésies posthumes (t. XI, t. XII et t. XIII de cette édition). La célèbre Réponse à Voltaire, du 9 octobre 1757 :
Croyez que si j'étais Voltaire, etc.
a également obtenu une place parmi les Poésies éparses (t. XIV). Ces trente-trois pièces, que l'Auteur avait revues et limées avec soin, pour la plupart, en les faisant imprimer, seront reproduites dans la correspondance avec Jordan, d'Argens, de Catt et Voltaire, d'après les textes originaux, telles que le Roi les avait adressées à ses amis.
En ce qui concerne particulièrement ce premier volume (1731-1740), il renferme onze correspondances suivies et quelques lettres isolées, en tout seize groupes comprenant trois cent huit lettres, parmi lesquelles il y en a deux cent dix-sept du Roi. En voici le détail.