<XIX>trente-six pages in-8. En réimprimant ces lettres, nous avons le bonheur de pouvoir les augmenter, les corriger et les dater plus exactement, d'après les originaux conservés aux archives royales du Cabinet. Il y en a quarante-deux de Frédéric et une du colonel de Camas. A la lettre de Frédéric, du 18 mars 1740, est jointe l'Ode sur la flatterie, dont nous avons donné une autre leçon t. X, p. 19-24. La première et la treizième lettres de l'édition de 1802, du 24 juin 1734 et du 26 janvier 1737 (les numéros 1 et 13 de noire édition), manquent aux archives. Voyez t. XI, p. 274.
X. LETTRE DE FRÉDÉRIC A CHRÉTIEN WOLFF. (23 mai 1740.)
Chrétien Wolff, né à Breslau le 24 janvier 1679, mourut à Halle le 9 avril 1754. Frédéric étudia dans sa jeunesse la Métaphysique de ce philosophe, traduite pour cet effet en français par M. de Suhm. Il parle souvent de Wolff dans ses ouvrages; p. e. t. I, p. 263 et 268; t. II, p. 43; t. VII, p. 121; et t. IX, p. 137. Il exprime dans sa correspondance avec Suhm et avec Voltaire son contentement de ce que la Logique du philosophe allemand avait été traduite en français par M. des Champs et sa Morale par M. Jordan,a Wolff dédia au Prince royal le premier volume de son Jus naturae methodo scientifica pertractum, dont la dédicace est datée : Marpurgi-Cattorum, die XX Aprilis MDCCXL. Frédéric l'en remercia par sa lettre du 23 mai, que nous avons tirée de l'ouvrage de Gottsched intitulé : Historische Lobschrift des Freiherrn von Wolff. Halle, 1755, in-4, p. 107. Dans l'ouvrage de Henri Wuttke, Christian Wolffs eigene Lebensbeschreibung. Leipzig, 1841, p. 72, cette lettre est datée : A Ruppin, ce 22 de mai 1740; dans l'ouvrage de Gottsched, la copie française, p. 107, et la traduction allemande de la même lettre, p. 108, portent la date : Le 23 de mai 1740.
XI. LETTRES DE FRÉDÉRIC A M. ELLER. (3, 13 et 25 mai 1740)
Jean-Théodore Eller de Brockhusen naquit le 29 novembre 1689 v. st. à Plötzkau, dans la principauté d'Anhalt-Bernbourg, et mou-
a Voyez ci-dessous, p. 304, et la lettre de Frédéric à Voltaire, du 8 février 1737.