« <193>Quand Vos Hautes Puissances auront ainsi mis toutes leurs frontières en état de ne craindre aucune surprise, elles pourront protéger leurs alliés de la manière qu'elles le trouveront le plus convenable; et, par là, d'autres princes qui auront envie de se joindre aux puissances maritimes pour maintenir la liberté de l'Europe pourront le faire plus librement et sans crainte. » On demande de qui on veut ici parler; c'est là-dessus que les raisonnements varient. C'est une énigme dont chacun croit avoir le mot.
Certain quidam à mine politique
Sur ce sujet voulait mon sentiment.
Je répondis, sans nul détour oblique,
Que je pouvais assurer par serment
N'en rien savoir, mais qu'avec assurance,
Quoique jamais je n'eusse été devin,
Je pouvais bien en toute confiance
Lui déclarer qu'on campait à Chrudim.
J'ai lu une relation que l'on dit venir de l'armée, aussi circonstanciée que relation puisse l'être, d'un fait que je crois faux dans toutes ses parties, dans laquelle on parle du dessein qu'un commandant d'une place autrichienne avait formé contre la vie de V. M., dessein échoué par la dextérité d'un juif.
V. M. veut-elle une nouvelle aussi comique qu'elle est fausse? C'est que le père de Maupertuis a fait mettre son fils dans un couvent, parce que ce fils voulait épouser une fille qui ne lui convenait point.
Que j'aime à voir une telle faiblesse
Dans le cœur d'un mathématicien!
Fût-on même stoïcien,
Jamais, en pareil cas, la raison n'est maîtresse.
J'ai l'honneur d'être avec un très-profond respect et un dévouement parfait, auxquels m'engagent la raison et la reconnaissance, etc.