17. AU MÊME.
Potsdam, 4 mai 1748.
J'ai reçu votre lettre avec grand plaisir, et je suis charmé des bonnes nouvelles que vous me donnez de votre santé. Je veux que vous soyez persuadé que je m'y intéresse toujours bien particulièrement. Je souhaite fort que le beau temps et vos forces vous mettent bientôt en état de remplir le projet raisonnable que vous avez fait de retourner chez vous et d'aller ensuite à Pyrmont. Je compte que cette cure vous remettra absolument, et je le souhaite de tout mon cœur. J'espère bien, lorsque vous serez constamment rétabli, que vous me procurerez l'occasion de vous voir encore à Berlin, et de vous y marquer tous les sentiments que vous me connaissez pour vous. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.
Federic.
367-aJ'ai eu peur que votre theure Seele367-b ne prît le parti de vous quitter trop brusquement; mais à présent je me flatte de vous revoir, selon que vous me l'avez fait espérer.
367-a De la main du Roi.
367-b Précieuse âme. Voyez ci-dessus le post-scriptum de la lettre du 16 février 1745.