<256>teur, qui ne cesse de l'être, et que vous voudrez bien croire que tout ce que je vous écris part d'un cœur pénétré de la plus grande estime pour votre personne. C'est avec ces sentiments que je suis,



Madame ma cousine,

de Votre Altesse
le bon et fidèle cousin,
Federic.

72. A LA MÊME.

Potsdam, 22 juin 1767.



aMadame ma cousine,

Je suis sensiblement touché de la part que Votre Altesse me témoigne, par la lettre qu'elle a eu la bonté de m'écrire du 13 de ce mois, vouloir bien prendre à la mort de mon neveu, le prince Henri;b et la façon obligeante dont vous voulez bien, madame, partager la douleur que me cause ce triste événement m'est une nouvelle preuve de votre amitié, et m'engage à vous présenter les vœux que je ne discontinue de faire pour votre précieuse conservation et celle de ceux qui ont l'honneur de vous appartenir, et de vous prier d'être très-convaincue des sentiments de haute estime et d'amitié parfaite avec lesquels je suis,



Madame ma cousine,

de Votre Altesse
le bon cousin,
Federic.


a De la main d'un secrétaire.

b Voyez t. VII, p. 43-56.