<262>avec votre bonté ordinaire les assurances de la haute considération avec laquelle je suis,
MADAME MA SœUR,
de Votre Majesté Impériale
le bon frère et allié,
Federic.
AU COMTE DE SOLMS-SONNEWALDE.a
(Potsdam, 26 novembre 1767).
J'ai lu avec admiration l'ouvrage de l'Impératrice. Je n'ai pas voulu dire tout ce que j'en pense, parce qu'elle aurait pu me soupçonner de flatterie; mais je puis vous dire, en ménageant sa modestie, que c'est un ouvrage mâle, nerveux et digne d'un grand homme. L'histoire nous dit que Sémiramis a commandé des armées, la reine Élisabeth a passé pour bonne politique, l'Impératrice-Reine a montré beaucoup de fermeté à l'avénement de son règne; mais aucune femme encore n'avait été législatrice. Cette gloire était réservée à l'impératrice de Russie, qui la mérite.
a Voyez l'Avertissement en tête de ce volume, p. VII, no VI.