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79. AU COMTE ALGAROTTI.

Potsdam, 24 septembre 1752.

Je vous envoie ci-joint une réponse de ma part à la lettre du cardinal Quirini que vous m'avez fait tenir. Vous pourrez la lui envoyer, et le remercier encore en même temps de sa générosité et des sentiments qu'il veut bien me témoigner. Si ce cardinal Quirini n'est pas le premier cardinal de l'univers, l'auteur le meilleur à lire, le savant le plus agréable à fréquenter, il est toutefois un bon diable à qui l'amour-propre et le désir de l'immortalité font faire des actions charitables et utiles au genre humain. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.