51. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
Le 18 septembre 1765.
Heureusement, mon cher ami, il m'est encore resté un flacon de baume de la Mecque, que l'effendi m'a donné. Je vous l'envoie avec le plus grand plaisir du monde, et j'y ajoute mille vœux pour que ce baume vous fasse tout le bien imaginable. Portez-vous bien, et n'oubliez pas le plus fidèle et le plus ancien de vos amis.
52. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
Brandebourg, 19 septembre 1765.
Sire,
On vient de me rendre le flacon de baume de la Mecque que Votre Majesté me fait la grâce de m'envoyer. Jamais prince au monde n'a pris plus de soins pour son serviteur que V. M. pour ma santé. Ce qui vous distingue, Sire, des autres princes, c'est que vous faites tant de bien à un homme qui ne peut par le moindre service vous en témoigner sa reconnaissance. Quel sort, Sire, de ne pouvoir répondre à tant de bontés que par les sentiments de l'attachement inviolable et de la fidélité avec laquelle je serai jusqu'au dernier moment de ma vie, etc.
53. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
Le 31 décembre 1765.
Bon jour et bon an, mon cher ami. Je vous envoie un présent de vieillard à vieillard : une chaise commode que vous pouvez