<149>n'avez qu'à le dire. Je fais mille vœux pour votre conservation, en vous embrassant de tout mon cœur. Adieu, mon cher ami.

63. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 2 mars 1766.



Sire,

Quel dommage et quelle perte pour Votre Majesté de vous priver de tout ce qu'il y a de plus délectable en fait de vin, et d'être d'un goût si opposé à celui de saint Luc!a Ce saint homme, avancé en âge sans doute et avec un estomac débile, jugea en bon connaisseur que le vin vieux était préférable au nouveau. Nonobstant les sentiments si contraires de V. M., je ne cesserai de faire les vœux les plus ardents pour la conservation de ses précieux jours. Je suis, etc.

64. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

(16 avril 1766.)

Je vous envoie, mon cher ami, quelques légumes et ce qu'il y a de plus nouveau dans le jardinage. Je souhaite que cela vous fasse plaisir, que vous en mangiez en bonne santé, et que cela vous fasse ressouvenir de votre vieil ami.


a Voyez l'Évangile selon saint Luc, chap. V, v. 39.