<205>famille, s'il y pouvait obtenir un emploi convenable, je vous dirai que vous pouvez lui écrire qu'il n'avait qu'à s'y rendre, qu'il y serait bien reçu, et ne resterait pas longtemps sans être pourvu d'une charge convenable, quoique ce ne puisse être de celle qu'eut feu le président de Reichenbach, vu que j'en ai déjà disposé ailleurs. Sur ce, etc.
12. AU MÊME.
Potsdam, 28 octobre 1750.
Les médaillons que vous m'avez envoyés, et que vous retrouverez ci-clos, méritent toute mon approbation, et l'on peut fort bien connaître par leur perfection le célèbre et habile Hedlinger. Aussi souhaiterais-je bien d'en avoir les coins mêmes, si je savais seulement combien le sieur Hedlinger en voudrait avoir, ou combien je pourrais lui en offrir. Vous me feriez donc plaisir de vous en informer et de vous en expliquer alors à moi.
13. AU MÊME.
Potsdam, 5 novembre 1750.
J'ai bien reçu votre lettre du 31 du mois dernier, et je vous remercie du soin que vous vous êtes donné d'écrire au sieur Hedlinger. Mais il me semble que je ne vous avais point parlé de faire venir les coins du médaillon dont il m'a envoyé l'empreinte. Mon intention n'a jamais été de le priver de ce bel ouvrage. Je sens trop combien ce grand artiste peut être occupé de posséder un coin qui lui a tant coûté de travail, et dont la réussite intéresse si fort sa réputation. C'est un monument qui ne doit point