<206>sortir de ses mains, et ce serait tropa exiger de sa complaisance que de l'en ôter. J'ai voulu simplement savoir le prix qu'il mettait à de pareils morceaux, afin de faire usage de son talent supérieur dans les occasions où je pourrai en avoir besoin. Il convient que vous en écriviez en conséquence.
14. AU MÊME.
Berlin, 30 décembre 1750.
Malgré l'envie que j'ai de voir le sieur de Loen établi à Berlin, il faut cependant que, pour éviter tout malentendu, je vous déclare que les circonstances présentes ne me permettraient pas de donner audit sieur de Loen la pension de deux mille écus dont il paraît se flatter. D'ailleurs, il n'y a pas moyen de l'accommoder d'aucune charge dans quelqu'un des dicastères, toutes les places étant actuellement pourvues. Il faut donc que le sieur de Loen prenne ses mesures là-dessus, et examine s'il lui conviendrait de venir s'établir à Berlin sans autre condition que d'y vivre sous ma protection et sans en demander qui me fussent onéreuses. Vous lui ferez donc réponse en conséquence.
15. AU MÊME.
Potsdam, 26 mai 1753.
J'ai bien reçu votre lettre du 24 de ce mois avec le présent qui l'accompagnait. Quelque plaisir que la beauté et la bonté des fruits que vous m'avez envoyés m'ait causé, j'en ai encore ressenti davantage de l'attention que vous avez bien voulu me té-
a Le mot trop est omis dans le manuscrit.