7. AU MÊME.
Breslau, 8 septembre 1765.
Monsieur le comte de Hoditz, je vous remercie des beaux fruits que vous m'avez envoyés, mais bien plus encore des sentiments d'attachement que vous témoignez avoir pour moi. Je suis sensible aux pertes que vous pouvez avoir faites par l'incendie que vous me marquez qu'il y a eu chez vous; je vous félicite toutefois que vous n'y ayez pas fait de plus grandes pertes, et que votre château n'ait pas été brûlé. Sur ce, etc.
bJe vous plains de tout mon cœur du malheur qui vient de vous arriver à Rosswalde, et je souhaite que la divine providence veille sur vous et sur tout ce qui vous appartient.
8. AU MÊME.
Potsdam, 20 avril 1766.
J'ai reçu, monsieur le comte de Hoditz, la lettre de condoléance que vous m'écrivez sur la chétive conduite de l'évêque de Breslau,a et je ne saurais vous cacher que je suis bien aise de sa désertion, et que je serais véritablement fâché de le ravoir. Pour ce qui est de son frère, dont vous me parlez, il y a longtemps qu'il a fait banqueroute, et je suppose que le lieu où pourra se tenir son frère lui sera très-indifférent, pourvu qu'il puisse se flatter d'en recevoir de l'argent. Sur ce, etc.
bVous vous ressouvenez que Judas était un des douze qui trahit un certain Juif. Faut-il s'étonner qu'une cervelle légère comme celle de Schaffgotsch veuille me traiter de même? Mais
b De la main du Roi.
a Le comte de Schaffgotsch. Voyez t. XIX, p. 430.
b De la main du Roi.